L’assurance-vie est le placement préféré des Français. Il s’agit d’une solution d’épargne grâce à laquelle vous pouvez faire fructifier votre capital, ou à défaut, d’en constituer un de manière progressive. Mieux, cette solution d’épargne jouit de dispositions fiscales très avantageuses, faisant donc de l’assurance-vie une niche fiscale. Pour autant, son fonctionnement n’est pas souvent clair et beaucoup la confonde avec l’assurance décès. Voici les infos à connaître avant de contracter et tirer parti d’une assurance-vie.
Assurance-vie : définition
Une assurance-vie est un produit d’épargne proposé par les assureurs ou les banques aux particuliers souhaitant se constituer un capital rémunéré. Entre temps, l’assurance-vie offre la possibilité à ses contractants d’investir leurs épargnes, tout en bénéficiant d’une garantie de capital appelée Fonds Euro. Enfin, un contrat d’assurance-vie permet la transmission du capital épargné plus les intérêts générés à un ou plusieurs bénéficiaires désignés au préalable avant la signature du contrat.
Comment fonctionne l’assurance-vie ?
L’assurance-vie est donc avant tout une solution d’épargne qui vous permet de mettre de l’argent de côté, tout en recevant des intérêts de la part de votre assureur ou de la banque. Ces intérêts sont générés par le placement d’une partie de votre capital dans des outils d’investissement appelés « supports ». En général, il existe deux types de supports qui sont proposés simultanément dans la majorité des contrats d’assurance-vie (le contrat d’assurance-vie multisupport) :
- Les Fonds Euros : les fonds euros permet d’investir essentiellement dans des obligations d’États européens, dans des actions ou encore dans des projets immobiliers. Comme mentionné plus haut, les Fonds Euros ont l’avantage d’appliquer une garantie sur votre capital, en contrepartie d’un rendement plus ou moins faible. Ainsi, votre capital fructifie lentement mais surement.
- Les unités de compte : les unités de compte offrent quant à eux un meilleur rendement sur le long terme, mais engagent un risque de perte du capital. Ici aussi, il est possible d’investir votre capital dans des actions, des obligations ou bien dans l’immobilier.
Outre l’aspect épargne, l’assurance-vie constitue en parallèle un outil de prévoyance, vous permettant de transmettre votre capital à un ou plusieurs bénéficiaires de votre choix, dans le cas d’une disparition précoce. Il peut s’agir de vos héritiers ou de tout autre profil, avec la possibilité de modification illimitée selon l’évolution de votre parcours de vie. Enfin, l’assurance-vie constitue une épargne disponible à tout moment, vous permettant de retirer à tout moment votre capital et les intérêts.
NB : Lors de la souscription d’un contrat d’assurance-vie, l’assureur ou la banque exige le plus souvent un montant minimal pour le premier versement. Les prochaines cotisations peuvent par la suite être négociées avec votre conseiller, que vous choisissiez un versement régulier ou un contrat à versements libres.
L’assurance-vie : des avantages fiscaux non négligeables
Pour terminer, l’assurance-vie est particulièrement avantagée en ce qui concerne la fiscalité. Contrairement à une épargne classique, seuls les intérêts générés par l’assurance-vie sont sujets à une imposition. Durant les huit premières années, ces intérêts seront sujets à une fiscalité de 30% (12,8% de fiscalité pur + 17,2% de prélèvements sociaux, aussi appelés Flat Tax/Prélèvement Forfaitaire Unique). Après huit ans, la fiscalité est revue à la baisse à 7,5%+ la Flat Tax, avec un abattement de 4 600€ pour une personne seule, et 9 600€ pour un couple.