L’UFC-Que Choisir a récemment déposé plainte contre huit sites de vente en ligne, dont Amazon, ASOS, Cdiscount, E.Leclerc, La Redoute, Rue du Commerce, Veepee et Zalando, pour des promotions frauduleuses. Selon l’association, ces sites proposent des « bonnes affaires » qui se révèlent être trompeuses pour les consommateurs. La grande majorité de ces promotions se basent en effet sur des comparaisons de prix manipulées. Ceci donne alors une fausse impression de réduction pour les consommateurs. Alors que les soldes d’été 2023 approchent, l’UFC-Que Choisir met en lumière cette pratique malhonnête et dénonce les dérives des professionnels du e-commerce afin de protéger les droits des consommateurs.
Des promotions trompeuses à grande échelle
L’UFC-Que Choisir a mené une étude portant sur 6 596 promotions comportant un prix barré, et seulement 3,4% d’entre elles seraient de véritables affaires. Dans plus de 96% des annonces analysées, les prix en baisse se basent sur une estimation trompeuse. Les sites de vente en ligne utilisent des termes tels que « Prix de vente conseillée », « À l’origine », ou encore « Ancien prix », pour donner l’impression de proposer des réductions attractives. Cependant, ces mentions sont souvent utilisées de manière trompeuse et les comparaisons de prix sont manipulées pour gonfler artificiellement les réductions affichées.
Des pratiques commerciales trompeuses dénoncées
L’UFC-Que Choisir considère ces pratiques comme des pratiques commerciales trompeuses, dont les commerçants se rendent coupables. En plus de la plainte déposée contre les huit sites de vente en ligne, l’association a saisi la Commission européenne pour alerter sur ces dérives. Elle demande notamment un renforcement de la directive européenne « Omnibus » de 2019, qui protège les consommateurs européens sur Internet.
Appel au renforcement de la réglementation
Face à ces pratiques frauduleuses, l’UFC-Que Choisir a décidé de déposer plainte contre les huit sites de vente en ligne concernés. Elle saisit également la Commission européenne pour alerter sur les dérives des professionnels du e-commerce. L’association demande notamment le renforcement de la directive « Omnibus » de 2019, qui vise à protéger les consommateurs européens sur Internet.
