L’immobilier dans le Métavers constitue un marché en plein essor. En fait, il l’a été pendant la majeure partie de la période de hausse de la cryptomonnaie. Tokens.com a déboursé plus de 2 millions de dollars sur des parcelles virtuelles. Il a ensuite créé une société immobilière dans le métavers. Maintenant, vous pouvez même obtenir une hypothèque dans ce monde virtuel.
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Pourquoi les gens s’intéressent-ils à l’immobilier dans le Métavers ?
Certes, presque toutes les cryptomonnaies ont une saveur absurde. L’idée d’immobilier numérique peut paraître farfelue pour ceux qui ne suivent pas cet espace de près. La majorité des utilisateurs croient que les prix des terrains du métavers vont s’élever. L’une des raisons serait la rareté forcée. Tout comme l’offre totale de Bitcoin qui se cantonne à 21 millions, il n’y a que 90 601 parcelles dans Decentraland.
Contrairement à ces nombreuses cryptomonnaies que vous achetez, vous êtes capable de faire diverses activités avec un bien immobilier virtuel. Il s’avère donc possible d’y construire votre jeu et affichez vos publicités dessus. Vous pouvez aussi exposer votre jeton non fongible (NFT). Cela concerne également l’organisation d’un concert virtuel. Entre autres, vous pouvez louer votre terrain à d’autres personnes qui cherche une espace numérique.
Toutes ces opérations vous apporteront certainement un revenu passif. Avec ces parcelles virtuelles, si vous vous apprêtez à y consacrer du temps et des efforts, vous saurez comment augmenter leur valeur.
L’hypothèque dans un monde virtuel
La société de Dan Reitzik s’avère la première à offrir des prêts hypothécaires dans le métavers. Cela a entrainé une avalanche de titres grand public comme celui de Curbed qui est : « Maintenant, vous pouvez obtenir des hypothèques dans le métavers ». Terrazero comporte actuellement 30 employés.
Selon le propriétaire de Terrazero, la première hypothèque était pour un jeune entrepreneur. Ce dernier voulait acheter quatre parcelles de terrains. Il avait un plan d’affaires précis pour lancer des panneaux publicitaires. Apparemment, ceux-ci seraient capables de générer des revenus à l’avenir. Il bénéficie d’un prêt de deux ans, mais pas une vraie hypothèque.
Le principe repose sur le fait que Terrazero s’acquitte du terrain pour le compte du client. La société garde le NFT, mais vous donne tout droit de développer le terrain. Une fois que le remboursement est fait, il devient le nouveau propriétaire du jeton non fongible.
L’immobilier dans le métavers reste un risque à encourir
Même en écartant les hypothèques, l’immobilier dans le monde virtuel présente des risques. Ceux-ci ne sont pourtant pas encourus dans le monde réel. L’un d’eux concerne la plateforme. En réalité, si vous achetez un bien immobilier, vous pouvez être sûr que le terrain existera réellement dans cinq voire dix ans.
Vous ne misez pas sur quelques pixels de Decentraland, vous pariez que celui-ci sera pertinent à l’avenir. Mais que se passerait-il si la plateforme suivait le chemin de MySpace ? Et que toutes vos énergies sont en vain ? Ou bien, un nouveau métavers émerge, rendant les deux obsolètes. Sachez que si le métavers rencontre des difficultés, votre terrain n’aura plus d’importance.
Au moins dans le monde réel, si vous achetez une maison et que le marché s’effondre, vous possédez toujours quatre murs et un toit.
Conclusion
La philosophie de la construction d’un métavers décentralisé serait de faire une communauté. Celle-ci œuvra dans la création de contenu. L’utilisateur deviendra l’unique propriétaire. M. de Cata affirme que le métavers est utilisable au quotidien comme Facebook, Instagram, Twitter, etc. Mais prenez la peine de réfléchir deux fois avant de contracter une hypothèque.
