La gestion de la trésorerie est un aspect essentiel de la gestion financière d’une association. Une trésorerie bien gérée garantit la stabilité financière de l’association, lui permet de faire face à ses dépenses courantes et de réaliser ses projets à long terme. Cet idéal passe par un certain nombre d’astuces. Focus sur quelques conseils pour gérer efficacement la trésorerie d’une association.
Sommaire
Définir un budget prévisionnel
La première étape pour gérer la trésorerie d’une association est d’établir un budget détaillé. Ce budget devrait inclure toutes les sources de revenus de l’association, comme les cotisations des membres, les subventions, les dons, les recettes d’événements et les autres sources de financement. Il devrait également prendre en compte toutes les dépenses, telles que les frais de fonctionnement, les salaires, les dépenses liées aux projets et les charges financières. N’hésitez pas à prévoir un compte en ligne pour les associations qui servira à domicilier ledit budget.
Une fois le budget établi, il est important de le suivre pour s’assurer que l’association est en mesure de faire face à ses obligations financières et de respecter ses engagements. Il peut être utile d’essayer le compte en ligne Anytime ou d’établir un calendrier régulier pour surveiller les résultats budgétaires et adapter le budget si nécessaire.
Détenir un plan de trésorerie prévisionnel
Il est important pour une association de gérer sa trésorerie de manière efficiente afin d’exécuter ses activités et atteindre ses objectifs. Pour ce faire, la nécessité d’avoir un plan de trésorerie prévisionnel s’impose.
Le plan de trésorerie est un outil de gestion qui permet de prévoir les flux de trésorerie prévus sur une période donnée. Il permet ainsi de connaître les périodes de tension sur la trésorerie, ainsi que les périodes de rentrées d’argent. Le plan de trésorerie permet de prévoir des solutions pour éviter d’avoir des problèmes de trésorerie.
Ce plan doit inclure les recettes et les dépenses prévues, ainsi que les éventuels investissements ou emprunts nécessaires. Pour établir un plan de trésorerie, il est important de prendre en compte deux facteurs qui influencent la trésorerie de l’association.
Répertorier les encaissements
Il est nécessaire de répertorier les encaissements et les dépenses afin de mieux gérer le budget. Pour cela, il est important de tenir à jour les comptes de l’association et de répertorier tous les encaissements et les dépenses. Cela permettra de mieux gérer le budget et d’éviter les erreurs. Ensuite, il est également important de prévoir des fonds pour les imprévus et les urgences. En effet, il peut arriver que des dépenses imprévues surgissent et il faut alors être préparé.
Il est recommandé de faire appel à un professionnel de la gestion financière si vous ne vous sentez pas capable de gérer la trésorerie seule. Il saura vous conseiller et vous aider à gérer au mieux la trésorerie de votre association. Enfin, il est important de se tenir au courant des dernières lois et réglementations en matière de fiscalité et comptabilité. Ce sera une bonne façon de s’assurer que toutes les dépenses et recettes sont correctement comptabilisées et que la trésorerie est bien gérée.
Prévoir les décaissements
Avoir un bon plan de trésorerie suppose également de prévoir ses décaissements afin de gérer au mieux sa trésorerie. Dans cette logique, il faut déterminer les différentes sources de financement de l’association, puis établir un budget prévisionnel en fonction des activités prévues. Les dépenses doivent ensuite être réparties sur les différentes périodes de l’année en fonction du rythme des activités.
Une bonne gestion de la trésorerie passe également par une bonne anticipation des entrées et sorties d’argent. Il faut donc veiller à toujours avoir suffisamment de fonds disponibles pour couvrir les dépenses imprévues et éviter ainsi les difficultés financières.
Privilégier l’utilisation de moyens de paiement sûrs
Pour éviter les fraudes, il est important de privilégier l’utilisation de moyens de paiement sûrs, tels que les virements bancaires, les chèques barrés, ou les cartes bancaires. Il est également recommandé d’établir des procédures rigoureuses pour l’approbation des paiements, en définissant notamment des limites de signature.
